Une sorte d'histoire du Montana

 

 

A long time ago

Il y a longtemps, les Assiniboine vivaient dans un pays presque toujours recouvert de neige. Il n'y avait pas de chevaux et seuls les chiens étaient utilisés pour transporter les choses.

"How the summer season came", James L. Long dit First Boy.
In "The last best place".

 

I will fight no more

Chief Joseph en 1900 - Smithsonian InstitutionI am tired of fighting. Our chiefs are killed. Looking Glass is dead. Toohulhulsote is dead. The old men are all dead. It is the young men who say yes or no. He who led the young men is dead. It is cold and we have no blankets. The little children are freezing to death. My people, some of them, have run away to the hills and have no blankets, no food. No one knows where they are - perhaps freezing to death. I want to have time to look for my children and see how many of them I can find. Maybe I shall find them among the dead. Hear me, my chiefs. I am tired. My heart is sick and sad. From where the sun now stands I will fight no more forever.

Le célèbre discours de Chief Joseph devant ses chefs avant la reddition des Nez Percés le 5 Octobre 1877.
In "The last best place".


Les épidémies

En avril 1853, l'ornithologue et peintre américain Jean-Jacques Audubon embarque à Saint-Louis à bord d'un bateau à aube, l'Omega, pour remonter le Missouri. L'expédition est destinée a ramener des échantillons d'oiseaux et de mammifères pour alimenter la grande oeuvre de Audubon : Les Quadrupèdes vivipares d'Amérique du Nord. Elle atteindre l'embouchure de le Yellowstone. Audubon en rapporte au moins un récit de voyage, le "Journal du Missouri". Il y raconte de façon poignante l'iiruptions de la variole dans un camp d'indiens Mandans. Ces quelques pages sont reproduites ici.


Crazy Horse

Hommes blancs ! On ne vous a pas demandé de venir ici. Le Grand Esprit nous a donné ce pays pour y vivre. Vous aviez le vôtre. Nous ne vous gênions nullement. Le Grand Esprit nous a donné une vaste terre pour y vivre, et des bisons, des daims, des antilopes et autres gibiers. Mais vous êtes venus et vous m'avez volé ma terre ; vous tuez mon gibier ; il devient impossible pour nous de vivre. Maintenant, vous nous dites que pour vivre il nous faut travailler : or le Grand Esprit ne nous a pas faits pour travailler, mais pour vivre de la chasse. Vous autres, hommes blancs, nous demandez: pourquoi ne devenez-vous pas civilisés ? Nous ne voulons pas de votre civilisation ! Nous voulons vivre comme vivaient nos pères, et leurs pères avant eux.

Crazy Horse, chef Sioux Oglala, peu après son arrestation en 1877
in L'esprit des Indiens, Anna Lee Walters, La Renaissance du Livre, 1998, traduit par Danièle et Pierre Bondil


LIRE

  • Les Indiens d'Amérique du Nord, Georges Catlin, Albin Michel, coll. Terre Indienne

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Les écrivains du Montana - mis à jour le 03/03/14

 

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