Louise Karen ERDRICH (1954 - )

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Louise Erdrich est née à à Little Falls dans le Minnesota. D'origine germano-américaine par son père, elle appartient par sa mère à la tribu indienne Chippewa. Elle a passé sa jeunesse dans le Nord-Dakota où ses parents travaillait au Bureau des Affaires Indiennes. Son premier livre est un volume de poèmes : Jacklight. L'amour sorcier a remporté le prix du meilleur roman décerné en 1985 par le Los Angeles Times. Son oeuvre se distingue par sa prose lyrique, le thème récurrent de la magie et ses personnages Indiens.

Toutes les oeuvres en français :  
  • Dans le silence du vent (The Round House)

    Récompensé par la plus prestigieuse distinction littéraire américaine, le National Book Award, élu meilleur livre de l’année par les libraires américains, le nouveau roman de Louise Erdrich explore avec une remarquable intelligence la notion de justice à travers la voix d’un adolescent indien de treize ans. Après le viol brutal de sa mère, Joe va devoir admettre que leur vie ne sera plus jamais comme avant. Il n’aura d’autre choix que de mener sa propre enquête. Elle marquera pour lui la fin de l’innocence.

    « Si ce livre est une sorte de croisade, galvanisée par la colère de l’auteur, c’est aussi une œuvre littéraire soigneusement structurée, qui une fois encore rappelle beaucoup Faulkner. »
    The New York Times

    Traduit par Isabelle Reinharez.
Dans le silence du vent
  • Le Jeu des ombres (Shadow Tag)
    « Un des romans les plus beaux, les plus urgents, de Louise Erdrich. Un chef-d’œuvre. »
    The Washington Post
    Rythmé à la manière d’un thriller sombre et tragique, le Jeu des ombres est un huis-clos hypnotique, sans doute le livre le plus personnel de Louise Erdrich. Portrait d’un mariage et d’une famille sur le point de voler en éclat, d’un homme et d’une femme en proie à la violence d’un face-à-face, c’est aussi une réflexion sur les cicatrices qu’une histoire collective douloureuse peut laisser sur les individus.
    Gil est un peintre reconnu qui doit son succès à Irene, sa femme, un écrivain qui a longtemps été son modèle. Quand elle découvre que son mari lit son journal intime, Irene décide d’en rédiger un autre, qu’elle met cette fois-ci en lieu sûr. Elle y livrera sa vérité, se servant du premier comme d’une arme pour manipuler son unique lecteur. Une guerre psychologique commence, qui va révéler le côté obscur de chacun des personnages. En faisant alterner les journaux d’Irene et un récit à la troisième personne, Louise Erdrich témoigne, une fois de plus, d’une prodigieuse maîtrise narrative.

    Traduit par Isabelle Reinharez.
Le Jeu des ombres
  • La décapotable rouge (The Red Convertible)

    Dans l’œuvre de Louise Erdrich, le rêve peut surgir du quotidien, le comique tourner au tragique, la violence et la beauté envahir tout à coup un paysage banal.
    Rassemblées pour la première fois en deux volumes (La décapotable rouge et Femme nue jouant Chopin, à paraître prochainement), ces nouvelles publiées dans des revues littéraires et des magazines américains sont marquées par l’imaginaire sensuel et fertile d’un écrivain singulier.
    On y retrouve la genèse de ce qui a constitué, au fil des livres, l’univers de Louise Erdrich, de Love Medicine à La Malédiction des Colombes : le Dakota du Nord, le monde indien, un réalisme à la fois magique et poétique, la passion secrète qui habite ses personnages et la puissance d’évocation de ses histoires.
    « L’un de nos plus grands écrivains, remarquable par son audace stylistique et sa virtuosité artistique. La décapotable rouge est une splendide démonstration de son talent et de son style. »
    The Washington Post

    Traduit par Isabelle Reinharez.
La décapotable rouge
  • La Malédiction des colombes (The Plague of Doves)

    "L’homme répara le fusil et la balle glissa en douceur dans la chambre. Il l’essaya plusieurs fois, puis se leva et se tint au-dessus du berceau... L’homme épaula le fusil. Autour de lui, dans la pièce close, l’odeur du sang frais montait de toute part."
    Considérée comme l’une des grandes voix de la littérature américaine contemporaine, Louise Erdrich bâtit, livre après livre, une œuvre polyphonique à nulle autre pareille. Dans ce roman riche et dense, elle remonte le fil de l’histoire collective et individuelle, explore le poids de la culpabilité et le prix de l’innocence.
    Depuis toujours, la petite ville de Pluto, Dakota du Nord, vit sous "la malédiction des colombes" : les oiseaux dévorent ses maigres récoltes comme le passé dévore le présent. Nous sommes en 1966 et le souvenir de quatre innocents lynchés cinquante ans auparavant hante toujours les esprits. En écoutant les récits de son grand-père indien qui fut témoin du drame, Evelina, une adolescente pleine d’insouciance, prend conscience de la réalité et de l’injustice…
    "Un chef-d’œuvre éblouissant."
    Philip Roth

    Traduit par Isabelle Reinharez.
La Malédiction des colombes
  • Ce qui a devoré nos coeurs (The Painted Drum)

    À travers toute son oeuvre, Louise Erdrich a imposé son regard insolite et son univers poétique parmi les plus riches talents de la littérature américaine. On retrouve dans ce nouveau roman l'originalité narrative, la prose lumineuse et la force émotionnelle d'une oeuvre qui ne cesse de se renouveler et de surprendre.
    Chargée de procéder à l'inventaire d'une demeure du New Hampshire, Faye Travers remarque parmi une étonnante collection d'objets indiens du XIXe siècle un tambour rituel très singulier. Émue et troublée cet instrument, elle se prend à l'imaginer doté d'un étrange pouvoir : celui de battre au rythme de la douleur des êtres, comme en écho à la violente passion amoureuse dont il perpétue le souvenir...
    « Une romancière accomplie, de la trempe de Toni Morrison. »
    Libération
    « Une des rares grandes voix de la littérature américaine à construire un édifice romanesque d'une complexité comparable à celle de Faulkner. »
    Le Point

    Traduit par Isabelle Reinharez.
Ce qui a devoré nos coeurs
  • La Chorale des maîtres bouchers (The Master Butcher's Singing Club)

    1918. De retour du front, Fidelis Waldvogel, un jeune soldat allemand, décide de prendre un nouveau départ et de tenter sa chance en Amérique. Avec une valise de couteaux de boucherie héritée de son père pour seul bagage, il s'arrête à Argus, dans le Dakota du Nord, où sa femme et leur petit garçon le rejoignent. Fidelis découvre le Nouveau Monde en travaillant comme un forcené et en chantant le soir dans un choeur d'hommes : « la chorale des maîtres bouchers ». Mais l'aventure des Waldvogel ne va vraiment débuter qu'après la rencontre d'un couple improbable et lui aussi émigré... Ainsi commence l'extraordinaire destin d'une famille germano-américaine, des années vingt aux années cinquante, entre l'Europe et l'Amérique. A la frontière du réalisme et de la magie, Louise Erdrich nous plonge dans son puissant univers imaginaire pour nous raconter le « rêve américain » de sa voix de poète. Et nous prouver, avec cette magnifique histoire d'amour, de mort et de rédemption, qu'elle est un des meilleurs écrivains américains, aujourd'hui au sommet de son talent.
    « Un roman d'une richesse presque inimaginable : l'exploration d'un monde où les bouchers chantent comme des anges. »
    Kirkus Reviews

    Traduit par Isabelle Reinharez.
La Chorale des maîtres bouchers
  • Dernier rapport sur les miracles à Little No Horse (The Last Report on the Miracles at Little No Horse)

    « L'un des écrivains américains les plus importants. »
    Philip Roth

    Finaliste du National Book Award, classé parmi les meilleurs livres par le New York Times, ce roman lyrique et baroque a valu à Louise Erdrich d'être comparée par la presse américaine à Faulkner et à Garcia Marquez. Dernier rapport sur les miracles à Little No Horse nous entraîne dans l'univers à la fois familier et étrange d'une réserve indienne du Dakota du Nord. C'est là que le père Damien, un prêtre quasi centenaire, a passé toute sa vie. Il y a été témoin de nombreux événements ordinaires et extraordinaires qu'il a fidèlement rapporté aux papes successifs sans que cela suscite la moindre réaction. Et lorsque enfin le Vatican lui envoie un émissaire, il hésite à révéler la vérité tant celle-ci la menace dans sa propre identité...
    S'il est ici question de secrets et de rédemption, c'est avant tout d'amour qu'il s'agit : amours humaines, amours divines, que l'écriture de Louise Erdrich transcende avec émotion et sensualité.
    « Parcouru par un souffle exalté, ce roman impose Louise Erdrich comme une romancière accomplie, de la trempe de Toni Morrison. »
    Laurent Sagalovitch, Libération

    Traduit par Isabelle Reinharez.
Dernier rapport sur les miracles à Little No Horse
  • L'épouse antilope (The Antelope Wife)

    Souvent comparée à Toni Morrison, Louise Erdrich, dont le talent a été récompensé par le National Book Award, est une des voix les plus singulières de la littérature américaine d'aujourd'hui.
    Salué lors de sa parution aux États-Unis comme son plus beau livre, L'Épouse Antilope est une véritable polyphonie qui mêle, de la fin du XIXe siècle à nos jours, l'histoire de deux familles, l'une indienne, l'autre blanche.
    Ce qui unit les destins des Shawano et des Roy autant que ce qui les sépare, c'est un amour obsédant, puissant, déchirant, qui comble et qui détruit, semblable au pouvoir de cette femme-antilope qui traverse le livre. Mi-esprit, mi-animal, l'Épouse Antilope cause la perte des hommes qui en tombent amoureux, car de proie elle deviendra vite chasseur et changera à jamais le cours de leur existence.

    « Louise Erdrich nous a donné un livre d'amour et de perte, une histoire qui parvient à transformer la tragédie en rédemption comique, le chagrin en survie héroïque. Un roman merveilleusement triste, drôle et émouvant. »
    The New York Times

    Traduit par Isabelle Reinharez.
L'épouse antilope
  • Bingo Palace (The Bingo Palace)

    Traduit par Marianne Véron

Bingo Palace
  • La couronne perdue (The Crown of Columbus)
Traduit par Dora Pastré

La couronne perdue
  • La forêt suspendue (Tracks)

    En cet hiver 1912 la famine et le froid se sont abattus sur la réserve indienne du Nord - Dakota. Contre cette misère, contre les ravages perpétrés par les Blancs plusieurs voix s'élèvent : Nanapush, chef de la tribu des Chippewa, Fleur, rebelle et sauvage dont les pouvoirs magiques et le désir de revanche ne tardent pas à se manifester, autant de figures truculentes ou tragiques.

    Traduit par Mimi Perrin

La forêt suspendue
  • La branche cassée (The Beet Queen)

    La dernière chose que Mary et Karl Adare voient de leur mère, c'est la flamme de ses cheveux roux débordant du cockpit d'un biplan qui l'emporte pour toujours aux côtés d'un pilote acrobate. Ainsi commence, dans un climat de douce folie, cette chronique familiale qui couvre trois générations. Nous sommes à Argus, une petite ville du Dakota du Nord. Les personnages sont dépeints avec un humour féroce.
Traduit par Marianne Véron
La branche cassée
  • Love Medicine (Love Medicine)

    Couronné par le National Book Critics Circle Award, ce livre a imposé la voix singulière d’une romancière aujourd’hui reconnue et saluée comme un écrivain majeur.
    De 1934 à nos jours, Love Medicine retrace les destins entrelacés de deux familles indiennes, isolées sur leur réserve du Dakota, à qui les Blancs ont volé non seulement leur terre mais ont aussi tenté de voler leur âme. Mêlant comédie et tragédie, puisant aux sources d’un univers imaginaire riche et poétique qui marque tous ses livres, de Derniers rapports à Little No Horse à Ce qui a dévoré nos cœurs, ce premier roman de Louise Erdrich est présenté ici dans sa version définitive, reprise et augmentée par l’auteur.

    « Un livre d’une telle beauté qu’on en oublierait presque qu’il nous brise le cœur. »
    Toni Morrison, Prix Nobel de Littérature

    « Ses livres ont imposé Louise Erdrich comme l’une des grandes voix de la littérature américaine, mais elle est l’une des rares à construire un édifice romanesque d’une complexité comparable à celle de Faulkner. »
    Le Point

    Traduit par Isabelle Reinharez.
Précedemment publié sous le titre :
  • L'amour sorcier (Love medicine)

    L'auteur brosse le portrait, en quatorze chapitres, de 1934 à nos jours, des figures les plus saisissantes de deux familles de la tribu indienne des Chippewa, isolées dans leur réserve du Dakota. Louise Erdrich raconte la vie de ces Indiens à qui les Blancs ont volé non seulement leur terre mais aussi leur âme. Ces chapitres sont autant de petits contes écrits avec férocité, humour et émotion.

    Traduit par Isabelle et Mimi Perrin


Love Medicine

















L'amour sorcier

Toutes les oeuvres en anglais :

  • Round House (October 2012) Ojibwe reservation
  • Shadow Tag (2010)
  • The Red Convertible: Selected and New Stories, 1978-2008 (2009)
  • The Plague of Doves (2008)
  • The Porcupine Year (2008, jeunesse)
  • The Painted Drum (2005) (Ojibwe reservation)
  • The Game of Silence (2005, jeunesse)
  • Four Souls (2004)
  • The Master Butchers Singing Club (2003)
  • Last Reports on the Miracle at Little No Horse (2001)
  • The Birchbark House (1999, jeunesse)
  • Grandmother's Pigeon (1998, jeunesse)
  • The Antelope Wife (1998)
  • Tales of Burning Love (1996)
  • The Bluejay's Dance: A Birth Year (1995)
  • The Bingo Palace (1994)
  • Baptism of Desire: Poems (1989)
  • Tracks (1988)
  • The Beet Queen (1986)
  • Love Medicine (1984) NBCC Award Winner
  • Jacklight (Poems, 1984)

Avec son mari, Michael Dorris :

  • The Broken Cord (1989)
  • Route Two (1990)
  • Conversations with Louise Erdrich and Michael Dorris (conversations littéraires, 1994)
  • The Crown of Columbus (1991)
 

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LIENS en français

LIENS en anglais


Les écrivains du Montana - mis à jour le 06/04/14

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