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Larry
Brown est né à Oxford dans le Mississippi.
Il fréquenta brièvement l'université du Mississippi
sans être diplômé. Après avoir exercé
de multiples petits boulots - bucheron, charpentier, peintre, nettoyeur
de moquettes, tailleur de haies - il fut pompier pendant seize ans.
En 1990 il décide en 1990 de se consacrer entièrement à l'écriture.
Rapidement reconnu comme un grand romancier (en témoignent les nombreux
prix reçus, tel le Southern Book Critics Circle Award For Fiction
en 1992), il construit une œuvre fortement inspirée par William
Faulkner. Ses livres (Joe, Sale Boulot)...), tournent autour du
bien et du mal, de la tentation, du sacrifice et de la rédemption.
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Toutes
les oeuvres en français : |
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L'usine à lapins (The Rabbit Factory)
Arthur est septuagénaire et n'arrive plus à bander aussi bien qu'avant.
Helen, sa femme de 40 ans, s'ennuie à mourir. Elle se soûle tous les
soirs et multiplie les coucheries avec des pauvres types qui la
méprisent. Quand elle rencontre Eric, un jeune homme qui a fugué de
chez son père avec son vieux pitbull sous le bras, elle est sûre
d'avoir tiré le bon numéro. Mais Eric semble plus intéressé par les
westerns et les anecdotes d'Arthur... Domino, livreur de viande et
dealer d'herbe, se retrouve, lui, embarqué dans une odyssée sanglante
après avoir heurté accidentellement un cerf sur la route. Hanté par ses
souvenirs de prison, il essaie de fuir la police mais ne peut
s'empêcher de semer la mort sur son passage... Dans le même temps,
Anjalee, jeune campagnarde sans le sou, essaie tant bien que mal de
s'en sortir en monnayant ses charmes dans des bars à strip-tease. Elle
a malheureusement la poisse : ses amants disparaissent les uns après
les autres tandis que les forces de l'ordre la talonnent...
Un Larry Brown au sommet de son art pour son ultime roman.
Traduit par Pierre Furlan.
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- Fay (Fay)
Fay, une femme fatale de dix-sept ans, descend en stop l'État du
Mississippi, depuis les forêts du Nord jusqu'aux plages de Biloxi. Elle
fuit la misère et les avances de son père. Elle a tout pour elle : la
jeunesse, la beauté, la naïveté et un très fort instinct de survie.
Elle a surtout un effet explosif sur tous ceux, hommes ou femmes, qui
la croisent. On sait qu'elle s'en sortira, quels que soient les abus,
les agressions et les retournements, mais on ne peut s'empêcher de
s'interroger sur le devenir des hommes qui l'auront blessée ou qui se
seront de trop près approchés d'elle. Des hommes, anodins, météores
sans être des étoiles, qui se brûleront à côtoyer le soleil.
Traduit par Daniel Lemoine et révisé par Françoise Merle.
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- Père et fils (Father and Son)
La classique et éternelle histoire du bien et du mal, superbement mise
en scène dans le Sud profond des petits Blancs... À sa sortie de
prison, Glen Davis revient dans sa ville natale pour, en moins de
quarante-huit heures, commettre un double homicide. Le shérif Bobby
Blanchard, aussi droit que Glen est tordu, remonte la piste du chaos
semé par Glen et tente de reconstruire les liens fragiles,
communautaires et familiaux, qu'ils partagent depuis toujours. De
sombres secrets macérant depuis deux générations explosent soudain à la
surface, laissant entrevoir comment le mal peut suppurer dans le cœur
d'un homme et le ronger jusqu'à l'âme.
Traduit par Pierre Furlan.
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Joe (Joe)
Joe Ransom, la cinquantaine, aime l'alcool, le jeu et la castagne. Il
conduit trop vite et dégaine encore plus vite. Le jour, il trime dans
la moiteur torride des forêts du nord du Mississippi. La nuit, il
traîne dans les bordels et les tripots clandestins.
Gary Jones pense qu'il a quinze ans. Il est né dans la mouise et fait
les poubelles pour survivre. Son père est un journalier itinérant
mauvais comme la gale. Sa mère est devenue folle à force de douleur.
Une famille où les gosses n'ont connu que la route, la faim et la
sauvagerie. Il faut maintenant que Gary s'occupe d'eux et trouve du
travail.
Quand leurs chemins se croisent, c'est Joe, l'homme sans avenir, qui offrira sa chance à Gary.
Le territoire de Larry Brown, comme celui de Faulkner, est celui du
nord Mississippi, des bois sombres, des baraques délabrées qui
s'accrochent encore aux collines et des épaves qui jalonnent le bord
des routes. Ses thèmes sont ceux de la littérature éternelle : le bien
et le mal, la tentation, le sacrifice et la rédemption.
Traduit par Lili Sztajn.
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- Dur comme l'amour (Big Bad Love)
Dur comme l'amour est le troisième livre de Larry Brown paru aux
États-Unis. Il est composé de dix remarquables nouvelles ; dix
histoires et dix héros. Des héros qui ont des caractéristiques en
commun mais pas exactement le même nom : il y a Léo, Lonnie, Leroy,
Louis, Lawrence, Léon. Tous ont les mêmes initiales : L. B. Tous vivent
au fin fond du Mississippi, aiment conduire des pick-up dans des rues
mal famées avec des glacières remplies de bières à portée de main. Ils
fréquentent les bars locaux, ont raté leur mariage. Ils parlent peu,
ont une faiblesse fatale pour l'alcool, les pick-up et les femmes
faciles. Tous pensent trouver une sorte de salut dans une quête
intrépide de l'amour.
Traduit par Pierre Furlan.
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- 92 jours (Texte extrait de Dur comme l'amour)
Des manuscrits refusés par tous les éditeurs new-yorkais, une ex-femme
hargneuse qui réclame sa pension alimentaire, deux jeunes enfants qu'il
ne voit que très rarement... Leon Barlow a connu des jours meilleurs.
Heureusement, il y a la bière glacée, les copains de beuverie, les
couchers de soleil, et surtout l'écriture.
Entre désespoir et solitude, dans une Amérique rurale, le portrait lumineux et dur d'un homme qui croit en son talent.
Traduit par Pierre Furlan.
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- Sale boulot (Dirty Work)
Braiden Chaney n'a plus ni jambes ni bras. Walter James, lui, n'a plus
de visage. Ils les ont tous deux perdus au Viêt-nam. L'un est noir,
l'autre est blanc. Vingt-deux ans plus tard, ils se retrouvent dans la
même chambre d'un hôpital pour vétérans dans le Mississippi. En
l'espace d'une très longue nuit, ils se racontent - nous racontent - ce
qu'ils étaient, ce qu'ils sont devenus, ce qu'ils pourraient devenir
et, surtout, ce qu'ils attendent l'un de l'autre. En une nuit, tout est
dit sur la guerre - seul lien entre deux hommes que tout oppose - et ce
qu'elle fait subir aux hommes. En une nuit, tout est dit sur la
souffrance, sur la mort et la compassion.
Traduit par Francis Kerline.
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- Faire front (Facing the Music)
Faire front est un recueil de nouvelles qui nous décrit des personnages
au bord de la rupture, essayant de tenir encore un peu et, si c'était
possible, de faire semblant. Des individus qui appartiennent à une
Amérique populaire et laborieuse, des gens de tous les jours, des
travailleurs manuels fatigués, des femmes au foyer alcooliques, des
fermiers ruinés et dépressifs qui tentent de joindre les deux bouts.
Mais Larry Brown n'est pas là pour nous parler uniquement des
difficultés économiques et sociales de l'Amérique profonde : s'il le
fait, c'est à travers des scènes quotidiennes qui font résonner des
douleurs intimes, sourdes et insidieuses, renvoyant à l'amour, à
l'usure du désir, au temps qui passe.
Malgré tout, une tendresse certaine colore toutes ces histoires
d'individus abîmés, cabossés. Pas de place ici pour des jugements
moraux à l'emporte-pièce ou un psychologisme larmoyant ; Larry Brown
est un écrivain de l'évocation, qui suggère plus qu'il ne dévoile. Ce
retrait dans le propos, cette suspension du jugement en font un auteur
terriblement attachant qui vous donne l'illusion, rare, qu'il pourrait
vous écouter jusqu'au bout de la nuit.
Traduit par Pierre Furlan.
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Toutes les
oeuvres en anglais :
- A Miracle of Catfish (2007) (posthume)
- The Rabbit Factory (2003)
- Billy Ray's
farm: Essays from a Place Called Tula (2001)
- Fay (2000)
- Father and
son (1996)
- On Fire (récit,
1993)
- Joe (1991)
- Big Bad Love
(1990)
- Dirty Work
(1989)
- Facing the
Music (nouvelles, 1988)
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Les écrivains
du Montana - mis à jour le 05/03/14
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