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Il naît en 1939 à Three Rivers au Texas. Après deux ans
passés dans l'armée, il écrit son premier roman Un pour marquer la
cadence en 1969. Après des études au Texas il enseigne la composition
littéraire dans plusieurs universités pour finalement s'installer à
Missoula où il demeure encore aujourd'hui. Selon William Kittredge "le
mérite de Crumley est d'avoir déplacé le polar de Los Angeles à la
campagne". C'est l'écrivain Patrick Raynal qui l'a fait éditer et
connaître en France.
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Toutes les oeuvres en
français : |
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- Un
pour marquer la cadence (One to count the cadence)
Sur
fond de guerre du Viêt-nam, deux hommes, Slag Krummel et Joe Morning,
le sergent dur-à-cuire et le soldat gauchiste, s'évertuent à essayer de
se tuer plutôt que d'avoir à s'avouer qu'ils s'aiment. Jusqu'à ce que
Krummel, en s'éveillant sur un lit d'hôpital, ne sache plus très bien
s'il a, oui ou non, descendu Morning en plein champ de bataille...
Contre toute apparence, Un pour marquer la cadence est une histoire
d'amour. Une romance violente, rugueuse et contondante où espérer
consiste à tenir sa garde haute. C'est aussi une fable noire et
ambiguë, une variation sur les horreurs de la guerre, de l'amitié et
sur les chassés-croisés surprenants des ombres du souvenir.
Il s'agit du premier livre de James Crumley, qu'il écrit peu de temps après son arrivée à Missoula au Montana.
Traduit par Nicolas Richard.
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- Fausse
piste (The Wrong Case)
Quand
on est pauvre avec un héritage bloqué par testament jusqu'à l'âge de
cinquante-trois ans et que l'on vient de perdre l'essentiel de son
gagne-pain quotidien, on ne crache plus dans la soupe. Milo
Milodragovitch, rejeton maudit de ce qui fut une famille importante de
Meriwether (Montana), ne peut qu'accepter l'offre d'Helen Duffy.
Retrouver un frère innocent, gentil garçon raisonnablement de gauche et
passionné d'armes à feu, disparu dans un incendie, n'est pas si
compliqué. Surtout si la demande émane d'une femme à ce point démunie
qu'elle en devient troublante. Le vice, la haine et la violence ne sont
pourtant pas loin. La laideur cache son jeu et les morts s'amoncellent.
Qui ment et pour quelles raisons ? À coucher avec ses clients, Milo ne
verra que trop tard ce qu'il avait sous le nez…
On
savait depuis la publication en France de Dernier baiser et de La
danse de l'ours que James Crumley est l'auteur de deux des
meilleurs romans américains de la décennie écoulée, tant les portraits
de ses héros - détectives intellos au grand coeur et à la gueule de
bois - ont su tout à la fois nous émouvoir, nous empoigner et même nous
faire rêver. On trouvera dans Fausse piste un nouvel exemple de ces
polars lyriques - et quelque peu écologiques - que Crumley paraît avoir
inventés pour notre bonheur de lecteurs. Milo Milodragovitch, dont
c'est ici la première aventure, part trimbaler son blues, son spleen et
ses canettes à la recherche d'un frère disparu de la belle Helen Duffy.
Traduit par Ata.
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- Le
dernier baiser (The Last Good Kiss)
"Tu
pourrais t'amener ici dimanche comme ça sur un coup de tête.Disons que
ta vie ne tient plus le choc. Le dernier baiser qui a compté
pour toi c'était il y a des années. Tu marches dans ces rues tracées
par des fous. Tu passes devant des hôtels qui n'ont pas tenu le coup.
Pas comme les bars, les rois du volant du coin se donnent bien du mal
juste histoire d'accélérer leur vie..." Richard Hugo. Gris dégradé
à Philipsburg
«Quand j'ai finalement rattrapé Abraham Trahearne, il était en
train de boire des bières avec un bouledogue alcoolique nommé Fireball
Roberts dans une taverne mal en point juste à la sortie de Sonoma, en
Californie du Nord ; en train de vider le cœur d'une superbe journée de
printemps. Trahearne en était à près de trois semaines de foire et de
balade, et avec ses fringues kaki toutes fripées, le grand homme
ressemblait à un vieux soldat au bout d'une longue campagne qui
essaierait de faire durer ses bières pour faire passer le goût de mort
qu'il avait dans la bouche.»
Ainsi débute Le dernier baiser, livre culte de James Crumley qui fit
entendre, pour la première fois en France, la voix de l'un des plus
grands auteurs contemporains de polar. Première enquête de C.W.
Sughrue, ce chef-d'œuvre aura marqué l'histoire du genre.
Traduit par Philippe Garnier
Aussi
traduit sous le titre Le Chien ivre par Marie-Alyx Revellat
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- La
danse de l'ours (Dancing Bear)
La
danse de l'ours est un grand thriller d'action, dense et haletant,
mais il est aussi beaucoup plus que cela, parce que James Crumley est
un romancier de grande classe qui crée des personnages inoubliables.
Milo végète dans un emploi minable de vigile jusqu'au jour où une
vieille dame vient le rappeler à son ancien métier : détective privé,
elle lui confie une filature d'une simplicité dérisoire mais très bien
payée. L'affaire toute simple devient vite une angoissante énigme. Milo
porte sur l'existence le regard lucide et résigné d'un homme qui a
laissé passer toutes ses chances. Pourtant un vieux fond d'intégrité le
pousse à traquer jusqu'au bout des vérités avec lesquelles il sait
d'avance qu'il ne fera pas bon vivre.
La danse de l'ours est la deuxième enquête de Milo Milodragovitch,
détective privé porté sur la poudre blanche et les neiges de l'hiver.
La danse de l'ours est un grand livre signé par l'un des auteurs les
plus doués de sa génération, l'héritier le plus authentique de Chandler.
Traduit par François Lasquin
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- Cairn (Whores)
En
1988, l’éditeur américain Dennis McMillan a réuni en volume dix textes
de Crumley et les a fait précéder d’une interview inédite.
Dans ce volume, l’auteur de Fausse piste nous propose une galerie de
portraits particulièrement saisissants. Et Crumley nous parle aussi de
Houston puis de Roy Jenson, un des plus célèbres cascadeurs
d’Hollywood. Ce livre contient enfin une série de photos de l’auteur
avec ses amis, prises dans sa ville de Missoula.
Traduit par Jean Esch.
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- Le
Canard siffleur mexicain (The Mexican Tree Duck)
Et c'est reparti pour C.W. Sughrue, l'inoubliable privé déjà croisé
dans Le dernier baiser, roman tout aussi mythique de Crumley. On
n'oublie pas la ville de Meriwether, Montana, après avoir accompagné
ses personnages. Sughrue, cette fois, est chargé par une paire de
jumeaux géants de récupérer des poisson stropicaux rares auprès d'un
mauvais payeur connu de tous pour avoir, un jour, mâché le ney d'un
flic avant de l'avaler. Un gentil petit gars ce Norman L'Anormal ! Un
peu chef de bikers aussi, du pire gang du pays. Rien de grave pour
Sughrue qui en a vu d'autres. Norman, c'est sûr, rendra poliment les
petites merveilles avec ce qu'il faut d'eau claire... Ce n'est qu'une
broutille, un prélude agité... L'invraisemblable est ailleurs. Quelque
part. Dans cet immense pays que Sughrue va de nouveau traverser à la
recherche d'une mère...
Traduit par Nicolas Richard
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- Les
serpents de la frontière (Bordersnakes)
C'est la rencontre de deux privés, Milo et Sughrue. Milo demande à
Sughrue de rentrer en possession de son fabuleux héritage fauché par le
banquier qui en avait la gestion, et Sughrue accepte à condition que
Milo l'aide à démasquer la bande de Mexicains qui a mis un contrat sur
sa tête... Il est aussi difficile de résumer un roman de Crumley qu'une
œuvre de Chandler. Les deux héros vont parcourir les États-Unis du nord
au sud (du Montana au Sud-Texas) en abusant de tout et en portant sur
les années 90 un regard imbibé et désabusé. Les héros de Crumley ont
vieilli, mais ce n'est pas vraiment ça qui les gêne car ils sont
toujours aussi juvénilement dingues qu'au premier jour ; ce qui les
ennuie vraiment, c'est que leur monde vieillisse. Alors, ils se
conduisent comme si rien n'avait changé, comme s'ils étaient les seuls
électrons libres dans un univers en veilleuse.
Traduit par Daniel Lemoine et Nicolas Richard
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- Le
bandit mexicain et le cochon (The mexican pig bandit)
Une horde de bandits mexicains et leur cochon, un couple d'Américains
se dissolvant lentement dans l'eau chaude et sulfureuse, une Blanche
Neige coincée entre les neiges du Montana et celles de Colombie...
Bref, neuf histoires rudes et belles comme l'incomparable écriture de
James Crumley.
Traduit par Jean Esch et Hugues Leroy
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- Tout
le monde peut écrire une chanson triste et autres nouvelles (Nouvelles
extraites du recueil Le bandit mexicain et le cochon)
C'est sur un fond de country music, cette musique de l'Amérique
profonde, que se déroulent les nouvelles de ce recueil. Elle rythme les
journées du jeune soldat John Robert en permission chez ses parents,
comme elle accompagne l'histoire tragique de Benbow, un pauvre type
amoureux d'une femme qu'il aurait mieux fait d'éviter...Avec une tendresse bourrue pour ses héros désespérés, James Crumley nous offre trois textes rares.
Traduit par Jean Esch
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- La contrée finale (The final county)
Après sa précédente aventure (lire Les serpents de la frontière), Milo
Milodragovitch s'est installé au Texas. Il est enfin riche et vit des
amours déclinantes avec sa compagne Betty. Histoire de ne pas perdre la
main, de blanchir son gros paquet d'argent sale et de ne pas sombrer
totalement dans l'ennui, il s'est acheté un bar et a repris une licence
de privé. Alors qu'il traîne dans un bar sinistre d'Austin à la
recherche d'une épouse volage, il entre en collision avec un Noir
gigantesque qui vient juste de flinguer le gérant du lieu, un dealer de
drogue notoire. Les flics locaux débarquent et, avides d'envoyer un
Black de plus dans le couloir de la mort, mettent la pression sur Milo
pour qu'il les aide à coincer le coupable. Réintégrant aussitôt sa
blanche armure, Milo décide de trouver le grand Noir avant eux mais,
avant qu'il ait pu faire un pas, c'est le Texas et son cortège de
corruption, de coups tordus, de policiers pourris et de politiciens
véreux qui lui rentrent dedans de plein fouet...
Véritable déchaînement de duplicité, de chantage, de meurtres et de
vengeance, mais aussi d'humour, de tendresse, de loyauté et
d'humanisme, La contrée finale gambade allègrement à travers ces
territoires sauvages et féroces qui sont bien la marque de fabrique,
l'appellation contrôlée, du grand écrivain qu'est James Crumley.
Traduit par Philippe Garnier
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- Folie douce (The Right
Madness)
L'increvable C.W. Sughrue, après avoir ramassé une balle dans le ventre
au Mexique, est revenu dans sa bonne ville de Meriwether, Montana, pour
se refaire une santé. C'est sans compter sur ses ennemis de toujours,
police locale, mafia ukrainienne ou psychopathes locaux, bien décidés à
lui faire la peau. Le pire danger, pourtant, est ailleurs. Un ami très
proche, psychiatre ambigu connu sur les champs de bataille du Vietnam,
lui demande d'identifier la personne ayant piraté les dossiers
confidentiels de ses patients. L'enquête vire au cauchemar. Gavé
d'alcool, de drogues et de sexe, Sughrue se bat pour garder à distance
la folie qui le guette. Une première femme se décapite sous ses yeux.
Une autre se mutile. Entraîné dans une quête crépusculaire et insensée,
le privé devra exhumer des pans entiers d'un passé plus que trouble.
Rien ne lui sera épargné : pas même sa propre histoire…
Traduit par Patrice Carrer
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Toutes
les oeuvres en anglais :
- One
To Count Cadence (1969)
- Pigeon
Shoot (1987)
- Whores
(1988)
- Muddy
Fork And Other Things (1991)
- Right
into the Heart of the Cup in The Putt at the End of the World
(recueil de 9 nouvelles écrites par 9 auteurs différents)
C
W Sughrue Series
- The
Last Good Kiss (1978)
- The
Mexican Tree Duck (1993)
- The
Mexican Pig Bandit (1998)
- The
Right Madness (2005)
Milo
Milodragovitch Series
- The
Wrong Case (1975)
- Dancing
Bear (1983)
- The
Final Country (2001)
Milo
Milodragovitch et C W Sughrue
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LIENS en français
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Les
écrivains du Montana - mis à jour le 18/03/2014
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