Annie DILLARD (1945 - )

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Annie Dillard
Annie Dillard est née en 1945 à Pittsburgh. Après des études de littérature, elle épouse son professeur, le poète R.H. Dillard. Elle effectue une thèse sur Walden de Thoreau, puis se consacre à la peinture et publie des poèmes et des nouvelles. En 1971, suite à une pneumonie qui a failli lui coûter la vie, elle décide de s'isoler à Tinker Creek, au cœur des montagnes. Après un an d'écriture quotidienne intense, elle publie Pèlerinage à Tinker Creek (Prix Pulitzer 1975). Si elle est plus connue pour ses récits, dont Une enfance américaine qui relate son enfance en Pennsylvanie, Annie Dillard a également publié des essais, des poèmes, de la critique littéraire et des romans, la nature étant sa principale source d'inspiration.

Toutes les oeuvres en français :
 
  • L'amour des Maytree (The Maytrees)

    Annie Dillard n'a pas vraiment sa place dans un site consacré aux écrivains du Montana. Mais en effectuant nos recherches, son nom, souvent cité, a attiré notre attention. Lors de notre unique voyage là-bas, nous avons impulsivement acheté The Maytrees à l'aéroport de Washington. Lire The Maytrees en version originale, avec le très faible niveau d'anglais qui est le nôtre, n'a pas été facile. L'avantage est que cela oblige à une lecture lente. L'écriture est très lyrique. Nous n'avons pas envie de lire cette oeuvre en français, nous voulons garder les images personnelles que nous avons construites avec notre interprétation probablement erronée du texte. C'est un hommage poétique à l'amour que se portent deux personnages hors du commun. Bien sur, un jour, nous retournerons de nouveau aux USA, au Montana. Mais ce livre donne envie de préparer un troisième voyage dans l'est à Cape Cod.  (M.&G. B.)

    Comment l’amour traverse-t-il une vie marquée par une naissance, une séparation et une mort ?
    A son retour de la Seconde guerre mondiale, Toby Maytree rencontre Lou, une jeune diplômée, qui se laisse séduire par ce charpentier-poète trentenaire. Ils se marient et s’installent au sein de la communauté d’écrivains et d’artistes non-conformistes qui ont élu domicile à la pointe de Cape Cod. Ils y élèvent leur fils, un temps aidés par Deary, leur amie bohème…
    Dans une langue économe et élégante, Annie Dillard raconte les décennies d’amour, de rêves et les désillusions de la famille Maytree. Elle fait ainsi de l’histoire de ce mariage à la fois exceptionnelle et universelle, minuscule et monumentale, un roman unique.

    « Annie Dillard est un écrivain hors catégorie. […] L’amour des Maytree est une histoire d’amour d’un genre remarquablement adulte et contemporain. » (Boston Globe)
    « Les moments de transcendance sont nombreux. Et la dernière ligne de L’amour des Maytree est si belle qu’elle vous donnera aussitôt envie de reprendre le début du livre ». (The New York Times)

    Traduit par Pierre-Yves Pétillon
L'amour des Maytree
  • Au présent (For the Time Being)

    Face au chaos, à l'énigme du monde, "Au présent" est une interrogation en forme d'éclatement, où s'entrecroisent des fragments de récits autobiographiques, de chroniques et de lectures, des réflexions philosophiques et théologiques, des descriptions de la nature ou encore des statistiques. Cette tentative de décryptage se déploie au travers de thèmes récurrents repris tout au long des sept chapitres comme autant de champs d'exploration. La grâce rivalise avec l'horreur, le mysticisme se mêle aux nombres, l'individu affronte la multitude, les vivants marchent sur la tête des morts. En un subtil télescopage du passé et du présent, Annie Dillard crée une chambre d'écho où les questions se répercutent et s'amplifient peu à peu : Quel est la place de l'individu au sein de la multitude ? Que sommes-nous au regard de l'éternité ? Dieu est-il à l'origine du mal ? Comment vivre ? A ces questions irrésolues répond la compassion de l'auteur qui de la détresse et du mystère du monde fait jaillir des fragments d'épiphanie.

    Traduit par Sabine Porte.
Au présent
  • Les vivants (The living)

    À travers une succession d'épisodes comiques ou tragiques et une nuée de personnages hauts en couleurs, Annie Dillard raconte le destin de la petite communauté de Whatcom et recrée l'épopée héroïque de ces pionniers à la fin du XIXe siècle. Ermites, chercheurs d'or, explorateurs, marins, entrepreneurs, colons, bûcherons, pauvres et riches peuplent ce roman foisonnant et composent une grande fresque classique qui rappelle la comédie humaine tout en évoquant de manière saisissante le problème des Indiens, celui de l'immigration et la lente destruction d'une région mise en coupe réglée par les capitaines d'industrie de l'époque.
    « Les Vivants est un livre étonnant, cruel, qui montre les hommes aux prises avec la nature, mais aussi avec la folie qui est en eux, et avec la mort. [...] Annie Dillard s'inscrit dans la tradition du roman de la conquête de l'espace, de la force de l'Amérique. Superbe. » Christophe Mercier, Le Point

    Traduit par Brice Matthieussent.
Les vivants
  • En vivant, en écrivant (The Writing Life)

    « Pourquoi lisons-nous, sinon dans l’espoir d’une beauté mise à nu, d’une vie plus dense et d’un coup de sonde dans son mystère le plus profond ? Pourquoi lisons-nous sinon dans l’espoir que l’écrivain rendra nos journées plus vastes et plus intenses, qu’il nous illuminera, nous inspirera sagesse et courage, nous offrira la possibilité d’une plénitude de sens, et qu’il présentera à nos esprits les mystères les plus profonds, pour nous faire sentir de nouveau leur majesté et leur pouvoir ? Encore et toujours, nous avons besoin d’éveil. Nous devrions nous rassembler en de longues rangées, à demi vêtus, tels les membres d’une tribu, et nous agiter des calebasses au visage, pour nous réveiller ; à la place, nous regardons la télévision et ratons le spectacle. » (Annie Dillard) « Le petit livre de cette intellectuelle américaine est de ceux qui rendent plus intelligent et apaisent le cœur. » (Le Monde, Geneviève Brisac)

    Traduit par Brice Matthieussent.
En vivant, en écrivant
  • Une enfance américaine (An American Childhood)

    Traduit par Claude Grimal et Marie-Claude Chenom).

Une enfance américaine
  • Apprendre à parler à une pierre (Teaching a Stone To Talk)

    Traduit par Béatrice Durand.
Apprendre à parler à une pierre
  • Pèlerinage à Tinker Creek (Pilgrim at Tinker Creek)

    « La nature est toujours mythique et mystique ; elle consacre tout son génie à la moindre de ses œuvres. ». C'est sous le haut patronage d'Henry David Thoreau que s'inscrit Annie Dillard, se livrant à une exploration quotidienne de son environnement. Dans ce « journal météorologique de l'esprit », elle se fait la chroniqueuse « d'une vallée des merveilles » de l'État américain de Virginie, où coule la rivière Tinker. Récit d'un écrivain solitaire, ce texte est une splendeur d'écriture poétique, d'observation de la nature, et de réflexion quasi pascalienne sur la place de l'être humain entre infiniment grand et infiniment petit.
    « Le bonheur sans mélange que nous procure Pèlerinage à Tinker Creek est celui de nous réconcilier avec une harmonie enfouie si profondément, parfois, que nous la croyons perdue. » (Emmanuel Saunderson, La Croix)

    Traduit par Pierre Gault.
Pèlerinage à Tinker Creek

Toutes les oeuvres en anglais :

  • The Maytrees (2007) (novel)
  • For the Time Being (1999) (a non-fiction narrative)
  • Mornings Like This (1995) (poems)
  • The Living (1992) (novel)
  • The Writing Life (1989) (non-fiction narrative)
  • An American Childhood (1987) (memoir)
  • Encounters with Chinese Writers (1984) (nonfiction narrative)
  • Teaching a Stone to Talk (1982) (narrative essays)
  • Living by Fiction (1982)(non-fiction narrative)
  • Holy the Firm (1977) (nonfiction narrative)
  • Pilgrim at Tinker Creek (1974) (nonfiction narrative)
  • Tickets for a Prayer Wheel (1974) (poems)






Pilgrim at Tinker Creek 

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Les écrivains du Montana - mis à jour le 24/03/14

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